vendredi 2 juin 2017

Séjour à Vendes du 21 au 28 Mai 2017

Nous sommes partis de St Martin, le Dimanche 21 au matin, pour rejoindre le VVF de Vendes dans le Cantal. Un magnifique endroit, au milieu de la nature verdoyante de cette belle région. Virginie, la directrice des lieux et son équipe nous accueillent de la meilleure des façon dans une salle neuve avec vue sur la piscine, chauffée à 27°C... Après le "pot" de bienvenue et quelques échanges avec le Club Cyclo de Carmaux, nous passons déjà à table, car demain c'est vélo!!!

Lundi 22: Circuit 3
Un petit briefing, indique que notre sortie du jour, sera consacrée à une mise en route...de nos gambettes! 60 km seront parcourus pour les 12 cyclos présents. Nous emprunterons "la piste verte" où les obstacles antis-scooters poseront quelques inconvénients à "Guyetsonengin"...mais heureusement, les gardes barrières se sont relayés! Quoiqu'il en soit, l'ambiance est joyeuse et le rythme jusqu'alors "haché" devient plus régulier au fil des bosses, qui s'enchaînent. Nous avions presque oublié que notre sport demandait des efforts! Nous profitons du beau temps et des paysages qui augurent d'une belle semaine cyclotouristique. Nous arriverons tous à bon port, en se félicitant d'avoir retrouvé la montre de Raymond, égarée sur le chemin, dans la première partie du circuit.
Une belle émotion pour notre vétéran, conquis par les bienfaits du GPS et de la solidarité du groupe! Vive la technologie et l'amitié!!!

Mardi 23; Circuit 4
Après une bonne nuit de sommeil, réveillés au petit matin par les petits oiseaux, nous nous retrouvons à 7H30 pour un copieux petit déjeuner. Copieux...car le "menu vélo", va se corser. Les parcours vont rallonger progressivement et avec eux les dénivelés car nous sommes à la limite de la chaîne des "Puys". Nous attaquons à 8H15 pour ne pas arriver stressés au repas prévu à 13H00. Nous commencerons par la descente, que nous retrouverons dans le sens inverse au retour, pour longer le "Mars", un comble en plein mois de Mai! Nous ferons donc ce qu'il nous plaît car grimper en douceur dans le sous bois, longé par cette rivière est un régal. Le revêtement est satisfaisant, la météo, brumeuse et très rares sont les voitures sur cette petite route. Nous continuerons ainsi jusqu'au "Château Montbrun" dominant la chaussée, pour découvrir le Vigean et la petite ville de Mauriac (3800 habitants). Nous longeons le Labiou avant de traverser par un pont suspendu la Dordogne. Nous attaquerons alors la remontée de la vallée par des pentes aux pourcentages respectables, presque 15% par endroit. Nicole épaulée par les encouragements de Michel, parviendra à se hisser jusqu'au belvédère de "Gratte Bruyère". Un magnifique point de vue sur la vallée de la Dordogne et l'ascension effectuée. Nous ferons une photo souvenir pour immortaliser l'instant, trop court pour récupérer pleinement des efforts consentis. Une descente trop vite avalée et quelques bosses plus loin nous sommes déjà à Champagnac! Ca sent la "soupe", moins celle à la grimace, que celle qui nous attend à Vendes. Une dernière bosse, celle que nous avions descendue au départ et nous arrivons à point nommé pour la douche avant le repas. Il fut réparateur et annonciateur de al visite de l'après-midi. Véro à la baguette, mène son troupeau de village en village jusqu'à une magnifique surprise perdue dans la forêt du Falgoux, mais dont la chute fut notre récompense, la cascade de Biaguin . Le temps passa très vite et déjà la soirée s'annonça. Un apéro plus loin, la décision fut prise, pour le lendemain, d'aller à Vulcania pour certains, tandis que d'autres feront la coupure avant la difficile sortie du Jeudi au Pas de Peyrol.

Mercredi 24 : Circuit 9
Le soleil, annoncé pour le restant de la semaine darde au petit matin ses rayons. Un vrai bonheur pour notre Raymond qui en saisit un au passage, pour remplacer celui cassé la veille à sa roue, habituée à ses mains expertes, plus qu'à la puissance de ses coups de pédales! Pendant ce temps, 4 cyclos intrépides s'élancent sur un parcours novateur. Mi route, mi je sais pas quoi...mais toujours dans la bonne humeur, nous sillonnons dans des tranchées qui nous font mettre pied à terre. Ensuite, la rudesse de certaines portions, auraient tôt fait de nous convaincre de rester au lit si nous ne l'avions pas quitté une heure plus tôt! Pour se rappeler de ces bons moments, malgré tout, nous posons pour la photo.Heureusement la vue est magnifique et le panorama reste grandiose malgré l'altitude modeste. Un peu plus loin, nous discuterons à un carrefour avec une dame, d'un âge respectable, mais elle aussi fidèle à son vélo. Les gens locaux sont très accueillants et nous apprécierons tout au long de la semaine, leur gentillesse. Après une trentaine de kilomètres de ce chantier improvisé à moitié, nous nous arrêtons, pour plonger nos lèvres, dans une petite bière, bien méritée. La fin du parcours sera plus tranquille car nous aurons en tête le pique-nique et la piscine à 27°C!

Jeudi 25: Circuit 1
L'apéro de la veille devait servir à nous motiver pour le lendemain et ce fut le cas. Le programme avait été annoncé et chacun de nous avait eu la nuit, pour élaborer sa stratégie à fin de gravir "la grosse marche" du lendemain. Nous étions prévenus: 400 m de dénivelé en seulement 5 km, en sachant que pratiquement les deux derniers étaient à 15%. J'en vois déjà qui sortent les calculettes!
2 cols au programme, gravis par les pros l'été 2016. L'affiche est belle, avec l'ascension du Pas de Peyrol puis le col de Néronne. Nous attaquons, gonflés à bloc la journée, dès 8H15 sur nos vélos rugissants! Peu après la route s'élève déjà le long du Mars, lentement mais sûrement pour un "roulage" d'approche vers le Puy Mary. Nous traversons les villages de Maleprade, Les Aldyères, Bombarres, St Vincent de Salers puis Espinouze avant Le Falgoux, où nous boirons le petit café avec le Club de Carmaux partis 20 mn avant nous. Le rythme sera plus modéré à partir du Pont des Eaux où la bagarre avec soi-même va commencer! La montée sera épique....rude à souhait, "Bagarguiesque"! A la vue du sommet, point d'emballage car les deux derniers kilomètres ne décuvent pas du 15%. Les coups de pédales se font plus lents, plus pressants, la vitesse chute jusqu'à faire zigzaguer. Mais il est écrit sur la route le nom des illustres coureurs du Tour passés l'été d'avant donnant de l'énergie de savoir qu'ils ont grimpé au moins 15 à l'heure plus vite! Quoiqu'il en soit, le panorama environnant est d'une beauté rare. Nombreux sont les photographes une fois au sommet: ceux qui immortalisent les grimpeurs, les lieux et les paysages. Une photo de groupe sera faite autour du panneau indiquant que nous y sommes! Bientôt, c'est la descente vertigineuse mais pas dangereuse avalée si vite que déjà les pentes, plus modestes de ce versant, du Col de Néronne, se présentent à nous. Contourner le Roc du Merle n'est pas difficile après ce qu'on a fait, pense-t-on et toujours des vues magnifiques. Là aussi les photos crépitent. Je ne peux résister à sortir mon téléphone pour quelques clichés souvenirs tandis que mes amis cyclos filent à grande allure. Je les rattraperai car sur trois roues les virages se prennent à pleine vitesse sans trop de risque. En bas, après quelques kilomètres, passé Salers, nous recherchons un endroit pour pique-niquer. Nous n'avons pas loin à faire quand les voitures suiveuses nous indiquent notre lieu de casse croûte, à Tougouze. Il ne restera que 25 km à effectuer pour rejoindre Vendes et sa piscine!  Nuzerolles et Anglard de Salers puis Baliergues pour un dernier "coup de cul", histoire de pas revenir par la même route qu'à l'aller. Il fera mal sous le soleil de plomb, mais rien ne peut altérer notre enthousiasme pour cette journée clé de notre séjour. Un petit écart, à l'arrivée, guidé par mon ami Didier, nous jetons un oeil sur un endroit paisible, au bord de la rivière, où se trouve la Chapelle de Vendes. Le soir venu, à l'heure de , composant incontournable du "Spritz", apéritif bu dans les grandes villes de la Vénétie et du Frioul-Vénétie julienne, nous restons admiratifs par le soin apporté par Véro, Françoise, Didier, Xomin et Jean-Luc, pour élever notre niveau culturel et continuer à nous faire voyager tout en s'enivrant un peu. Pas d'abus mais de gros éclats de rire, nous sommes biens...très bien! Au repas, il y aura de l'ambiance même si le Vendredi se profile et déjà la presque fin du séjour!
"l'Apérol"

Vendredi Circuit 6

Ne relâchons pas la pression...Un circuit de 66 km mais un dénivelé respectable pour nous rappeler que le Cantal est plié à plusieurs endroits. Nous quittons le VVF à 8H15, cette fois par une montée en direction de Jaleyrac. Les creux et les bosses s'enchaînent jusqu'à longer le Labiou qui se jette dans la Dordogne, puis la Triouzoume. Les fonds de vallées sont ombragés pour nous protéger de l'étoile brûlante dans le bleu azur du ciel. Neuvic sera contourné par des chemins pas très catholiques car certains
commencent à ressentir la fatigue et c'est bien normal. A l'Arbre du Renard, nous bifurquons pour traverser Serandon replongeant à nouveau vers la Triouzoume que nous traverserons un peu plus loin. C'est le moment de faire à nouveau craquer nos dérailleurs jusqu'à Champagnac...on se croirait sur les montagnes russes! Cette fois, nous ne voudrons pas d'un tour gratuit car les efforts répétés sont exigeants. Nous redescendons en pente douce vers Charlus, gravi par certains, cette fois à pied, pendant la journée de repos. Nous approchons de notre point de départ et c'est tant mieux car l'heure du repas est toute proche. Le temps d'une douche prise à la hâte et nous sommes déjà à table. La matinée fut bien remplie et l'après-midi le sera tout autant! Pas de répit pour nos jambes bronzées, il faut bien profiter des derniers moments passés dans la région. Nous partons donc vers Bort-Les- Orgues, plus précisément le Château de Val, proche de l'embarcadère d'où nous embarquerons à bord de l'Intrépide. Une belle croisière de plus d'une heure, à la place du Vélorail plébiscité la veille mais pas encore ouvert ce début de saison. Le Capitaine nous fit découvrir l'histoire de la construction du barrage, l'un des plus importants d'Europe dans les années 50 et ce qu'il engendra comme déchirement pour les populations des vallées déplacées. Des villages entiers furent d'abord détruits avant d'être immergés. Les forêts furent également déboisées pour éviter les dégâts éventuels à l'ouvrage. L'eau fit le reste à l'achèvement des travaux pour faire oublier les drames des années passées. Le lac, d'un bleu profond, est dominé par un château moyenâgeux restauré par la ville de Bort Les Orgues. Un bel endroit amis pas assez pour nous faire résister à l'envie d'une belle glace. Nous y avons cru mais nous ne l'aurons point car le personnel du restaurant bar, tout proche nous a paru dans le bouillon plus que dans le congélateur. Nous abandonnons les lieux pour prendre une bière. Faute de grives, on se contente des merles. Nous serons tous à l'heure de l'apéro pour échanger sur cette belle journée passée. Nous n'oublions pas de trinquer à la santé de tous et en particulier de Daniel, dont la semaine fut quelque peu gâchée "cyclotourisquement parlé" par une mauvaise cervicalgie.



Samedi circuit 7
Le beau temps ne nous a pas abandonné de la semaine alors, nous avons décidé de faire une dernière journée pique-nique pour la troisième fois. Le parcours sera aussi accidenté que la veille mais avec 30 km de plus. Un bout de "piste verte" et ce sont déjà les premières grimpettes. Passé Ydes, nous ne tarderons pas un premier plongeon pour traverser la Rhue mais longerons la Dordogne à nouveau. Nous rejoindrons Champ sur Tarentaine non sans traverser sa rivière associée, la Tarentaine. Les vallées sont creusées par les cours d'eau et ils sont nombreux par ici, tous aussi sinueux, qu'impétueux en cas de crue...Nous retraverserons donc la Rhue dans l'autre sens, puis la Petite Rhue sans nous perdre, bien que vous pensiez que nous ne savons plus laquelle prendre! Les routes sont agréables mais les montées s'enchaînent au bord des rivières. En voilà une que nous ne connaissions pas: la Véronne tout court, j'entends par la que ce n'est pas la honteuse "petite Véronne"! Riom-ès-Montagne nous mène sur la route du petit lac de Menet, inapproprié pour le repas du midi. Nous continuons jusqu'à rencontrer nos anges-gardiens: le site de la Chapelle de ND de Vignonnet est trop haut perché et inatteignable en vélo encore moins en voiture. Nous nous concertons pour convenir de poursuivre jusqu'à Vebret. Nous y trouverons un petit endroit, sous les arbres et au bord de La Sumène, plus haut enjambée. Tous installés à l'ombre, repus, certains feront "le cluc" en d'autres mots, la sieste. La chaleur est bien présente mais pas étouffante car en altitude, il y a un peu d'air. A Saignes, nous prendrons ensemble un café, le dernier avant de regagner le lendemain St Martin de Seignanx. Nous prenons le temps de savourer les derniers moments de notre séjour. Dans les derniers kilomètres, nous ferons le détour par la Chapelle de Vendes, pour nous faire photographier, une dernière fois. La remontée vers le VVF est faite à bon train. Nous aurons le temps de nous baigner pour nous détendre. Puis ce sera l'apéro des cyclos, le dernier de la semaine où nous nous lâcherons un peu et c'est bien normal.
A l'heure du bilan, nous sommes tous heureux de ne déplorer aucun incident, pas la moindre crevaison et encore moins de goutte de pluie. Ce fut un grand cru. Le dernier repas de la semaine sera très joyeux: nous avons apprécié le cadeau de l'équipe du VVF, disposé à chacune de nos places, nous repartirons avec un paquet de gâteau de la spécialité locale, "le petit Carré".

Dimanche: jour du départ
Le petit déjeuner se fait à la même heure et la prise du pique-nique simultanément. Les voitures sont aussi chargées que nos têtes en souvenirs.
Pour ce qui nous concerne, Marie moi, nous passerons par Prudhommat, près du Château de Castelnau dans le Lot, chez nos amis, Dominique et Marc qui nous ont accueillis en 2015 pour un"café" ...très gourmand. Nous gardons un excellent souvenir de cette rencontre et eux également. Ils vous transmettent leurs amitiés.
Quant à nous, nous ne pouvons que les remercier pour leur accueil...Royal, et leur gentillesse. 

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